Les anciens combattants et leurs familles nous ont toujours défendu lors de périodes difficiles, au pays comme à l'étranger. Les Canadiens doivent les appuyer lorsqu’ils en ont besoin. La semaine dernière, nous avons eu un rappel dévastateur à ce sujet. Six familles canadiennes ont ressenti du chagrin et de la dévastation, des sentiments qui sont trop souvent vécus dans le service militaire.

Les conservateurs rejettent la croyance de Justin Trudeau selon laquelle nos anciens combattants et leurs familles en demandent trop. Rappelons-nous que Justin Trudeau leur a dit qu’ils demandaient plus que ce que le gouvernement peut se permettre de leur donner.

On ne devrait pas demander à nos anciens combattants d’être impliqués dans une autre bataille pour obtenir le soutien auquel ils ont droit, cette fois avec des représentants du gouvernement ou devant des tribunaux.

Pour réparer ce qui ne fonctionne pas, je crois que nous devons commencer par nous engager directement auprès des anciens combattants et de leurs familles dans la conception de programmes de soutien et dans leur versement.

Pas seulement aujourd'hui et pas seulement sur une seule question, mais sur une base continue. Dans le gouvernement conservateur que je dirigerai, nous nous engagerons, nous écouterons, nous répondrons et nous aurons des résultats concrets.

Il fut un temps où des organisations d’anciens combattants reconnues participaient régulièrement à l’élaboration et à l’examen des programmes pour les anciens combattants. Sous le gouvernement Trudeau, de nombreux groupes consultatifs ont été dissous ou leurs conseils ont été ignorés. Sous mon gouvernement conservateur, les organisations d'anciens combattants reconnues auront un lien essentiel non seulement avec Anciens Combattants Canada, mais aussi avec le premier ministre.

Le service rendu à nos anciens combattants et à leurs familles s'est détérioré au fil des ans. Ils me disent qu'ils ont l'impression de faire affaire avec une compagnie d'assurance plutôt qu'avec un gouvernement pour lequel ils ont servi. Les anciens combattants et leurs familles méritent de parler à quelqu'un à Anciens Combattants Canada qui les défendra et qui leur offrira une aide personnelle et sincère.

Le Programme de commémoration d’Anciens Combattants Canada s’est détérioré et ne reconnaît pas les guerres et conflits plus récents, y compris les contributions du Canada à Chypre, en Bosnie, en Croatie et en Macédoine. Un gouvernement conservateur rétablira le financement du programme de commémoration et reconnaîtra également nos anciens combattants pour le travail qu'ils ont accompli pour les Canadiens au pays.

Tout en modifiant la façon dont Anciens Combattants Canada fait son travail, je crois que nous devons effectuer plusieurs investissements et changements de politique. Nous allons :

• Garder les militaires blessés en tant que membres actifs des Forces armées canadiennes jusqu'à ce que tous leurs avantages et services aient été confirmés et mis en place afin qu'il n'y ait aucune lacune dans leur transition vers la vie civile.
• Faire en sorte que ce seront les Forces armées canadiennes, et non pas Anciens Combattants Canada, qui détermineront si une maladie ou une blessure est causée ou aggravée par le service militaire d'un soldat, en toute transparence pour le vétéran. Chaque fois qu'il y aura une zone grise, nous agirons toujours en faveur du vétéran.
• Négocier de bonne foi pour résoudre toutes les procédures judiciaires concernant la méfloquine utilisée dans la prévention du paludisme. Nous mènerons une enquête indépendante sur l'utilisation de la méfloquine dans les Forces armées canadiennes en nous appuyant sur des études scientifiques et des preuves tangibles dans le domaine et de son impact sur la santé humaine.
• Réduire considérablement l’arriéré des demandes et les temps d'attente à Anciens Combattants ainsi que respecter les normes de service établies de longue date.
• Rétablir le financement et établir des lignes directrices claires pour les programmes des animaux d'assistance des anciens combattants, y compris le soutien des frais de vétérinaires et autres.
• Réaffecter le personnel blessé vers d'autres rôles dans l'armée chaque fois que ce sera possible.
• Faire en sorte que les ministères devraient comparaître devant une commission parlementaire pour expliquer comment ils font entrer d'anciens militaires dans leurs rangs.
• Offrir des crédits d'impôt et des incitatifs aux employeurs du secteur privé qui recrutent d'anciens militaires dans leurs rangs.
• Suivre le succès de l'initiative de logement pour anciens combattants « Pocket Suite » de l'Alberta et en faire un programme national. Aucun vétéran ne doit devenir sans-abri, affamé ou sans ressources.
• Améliorer la rémunération pour l’Allocation de reconnaissance pour aidant pour les anciens combattants. Cela comprend la reconnaissance des maladies reliées à la santé mentale.

En tant qu’ancien ministre de la Défense nationale du Canada qui a œuvré le plus longtemps dans cette fonction en temps de guerre, j’ai entendu le plaidoyer de nos anciens combattants qui sont frustrés et qui ont le sentiment d’être ignorés et oubliés. Si les Canadiens me choisissent comme premier ministre, cela va changer. Soutenir nos anciens combattants sera une priorité de l’ensemble de mon gouvernement.