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Défendre les frontières du Canada et la démocratie
De nouvelles menaces viennent remettre en cause la souveraineté du Canada. Au cours de mon mandat de ministre des Affaires étrangères et de mon mandat de ministre de la Défense nationale en temps de guerre – le plus long de l’histoire canadienne –, j’ai défendu le Canada sans hésitation.
Si la diplomatie et le dialogue sont des outils importants, ils sont fréquemment exploités par les dirigeants autoritaires de Moscou, de Beijing et de Pyongyang qui cherchent à manipuler ce qu’ils considèrent comme des faiblesses des gouvernements occidentaux.
Au cours des cinq dernières années, le gouvernement Trudeau n’a pas su reconnaître ces menaces ni y remédier. J’estime que le Canada a besoin d’une stratégie de défense solide et moderne qui tient compte de l’évolution des réalités géopolitiques qui touchent nos frontières, nos alliances et notre démocratie.
Ma politique de défense repose sur quatre piliers :
- Protéger l’Arctique et renforcer la sécurité continentale;
- Doter l’armée canadienne d’équipement moderne tout en investissant dans notre économie;
- Soutenir nos troupes;
- Travailler avec nos alliés.
Pour réussir dans chaque domaine, nous devons renforcer notre investissement dans la défense nationale afin d’atteindre l’objectif de dépenses de 2 % du PIB fixé par l’OTAN. Sur 28 pays, nous sommes actuellement au 20e rang pour les dépenses et au 25e rang pour l’équipement.
1. Protéger l’Arctique et renforcer la sécurité continentale
La militarisation rapide de la région arctique par la Russie s’est poursuivie de manière incontestée. La Chine a ciblé l’Arctique dans le cadre de son « initiative de la ceinture et de la route » avec la politique de la « route de la soie de l’Arctique » et le projet « Arctic Connect » de Huawei. En tant que premier ministre, j’affirmerai notre souveraineté et augmenterai notre présence et notre surveillance dans l’Arctique :
- en renforçant notre capacité aérienne, sous-marine et de brise-glaces, en particulier au-dessus et au-dessous du passage du Nord-Ouest;
- en élaborant un plan à long terme pour une communauté portuaire et une base militaire à Churchill, au Manitoba;
- en élargissant nos recherches sur des enjeux propres au climat nordique;
- en soutenant les plus de 5 000 Rangers et Rangers juniors canadiens qui renforcent notre présence militaire de base dans les collectivités nordiques;
- en accentuant notre présence au sein du Conseil de l’Arctique, de l’ONU, de l’OTAN et du NORAD pour faire valoir nos revendications de souveraineté dans l’Arctique;
- en modernisant le NORAD et en participant au bouclier antimissile balistique nord-américain pour renforcer la sécurité continentale dans les domaines aérien, spatial et maritime;
- en créant un centre d’excellence de l’OTAN pour la défense de l’Arctique au Centre d’instruction des Forces armées canadiennes de Resolute Bay pour améliorer la coopération et l’interopérabilité avec les alliés en partenariat avec le Centre d’excellence de l’OTAN pour les opérations par temps froid en Norvège;
- en modernisant et en élargissant le Système d’alerte du Nord (SAN) afin de détecter les drones et les armes hypersoniques en plus des armes classiques;
- en remettant à neuf et en agrandissant les emplacements d’opérations avancés (EOA) de l’Aviation royale canadienne et, dans la mesure du possible, en permettant aux autorités aéroportuaires civiles de s’installer dans les mêmes locaux et d’utiliser les pistes et les infrastructures.
2. Doter l’armée canadienne d’équipement moderne tout en investissant dans notre économie
Les femmes et les hommes courageux qui défendent notre nation sont le cœur et l’âme des Forces armées canadiennes. Ils méritent de disposer des meilleurs outils qui soient pour les aider à protéger le Canada et nos alliés. De plus, à mesure que le Canada se remet de la crise de la COVID-19, l’approvisionnement en matière de défense peut servir d’outil pour améliorer notre reprise économique. Pour ce faire, lorsque je serai premier ministre, je prendrai les mesures suivantes :
- Investir dans la sécurisation de la frontière continentale en collaboration avec les États-Unis, notamment en augmentant la connaissance du domaine [aérien, maritime et spatial] et en s’associant pour la souveraineté et la coopération militaire dans l’Arctique.
- Veiller à ce que les dépenses militaires directes augmentent le rendement des investissements dans les industries canadiennes de la défense et de la technologie et à ce que nous recevions notre juste part des retombées industrielles et technologiques et de l’approvisionnement en ce sens.
- Maintenir l’engagement relatif à la Stratégie nationale de construction navale en poursuivant la construction de navires de combat, de brise-glaces, de navires de soutien interarmées et de navires de la Garde côtière canadienne.
3. Soutenir nos troupes
Les anciens combattants et leurs familles ont toujours été là pour nous en cas de besoin, au pays comme à l’étranger. Les Canadiens doivent prendre leur défense dans les moments difficiles. Je rejette l’opinion de Justin Trudeau selon laquelle nos anciens combattants et leurs familles sont trop exigeants ou demandent plus que ce que le gouvernement peut se permettre. Nos anciens combattants ne devraient pas être appelés à livrer une nouvelle bataille en sol canadien auprès des représentants du gouvernement ou des tribunaux pour obtenir le soutien auquel ils ont droit. Au sein d’un gouvernement conservateur sous ma direction, nous allons échanger, écouter, répondre et tenir nos promesses.
Une des leçons tirées de la crise de la COVID-19 est que le Canada doit augmenter ses effectifs. Nous devons être en mesure de défendre le Canada et de déployer des troupes dans le cadre d’opérations à l’étranger, ainsi que d’intervenir à l’échelle nationale en cas de crise. Nous devons recruter, former et retenir un plus grand nombre de membres au sein de nos troupes. Je vais donner les moyens aux Forces armées canadiennes :
- d’augmenter d’au moins 25 % les effectifs de la réserve de l’Armée canadienne, de la réserve de la Marine royale canadienne et des Rangers canadiens;
- de rembourser les prêts étudiants des recrues provenant des universités et des écoles supérieures après un minimum de cinq ans de service militaire à plein temps;
- de faire passer l’âge obligatoire de la retraite dans les Forces armées canadiennes de 60 à 65 ans afin de maintenir l’expertise interne et d’améliorer les capacités d’instruction;
- d’attirer les meilleurs talents au cybercommandement des Forces armées canadiennes à l’aide d’une stratégie de recrutement modifiée et de primes à la signature afin qu’il dispose d’un effectif complet pour défendre le Canada contre les cyberattaques;
- de renforcer la participation des femmes, des autochtones et des minorités visibles par un recrutement proactif et ciblé à l’échelle communautaire;
- de recycler le personnel militaire ayant subi des blessures dans le cadre de l’exercice de ses fonctions lorsque cela est possible, au lieu de le libérer pour non-respect du principe de l’universalité du service;
- de demander aux Forces armées canadiennes de déterminer les blessures attribuables au service lorsque des membres sont libérés pour des raisons médicales et ensuite acceptés par Anciens Combattants Canada aux fins du calcul des avantages et des privilèges des anciens combattants;
- de maintenir en poste les membres libérés pour des raisons médicales jusqu’à ce que tous les avantages et services des Forces armées canadiennes, d’Anciens Combattants Canada et du Régime d’assurance-revenu militaire aient été confirmés et mis en place.
4. Travailler avec nos alliés
Le Canada a la particularité d’être membre des alliances mondiales de défense et de sécurité les plus exclusives, à savoir le NORAD, l’OTAN et le Groupe des cinq. Collectivement, les capacités de défense du Canada et de nos alliés constituent le meilleur facteur dissuasif contre les menaces, mais le Canada doit fournir sa part d’efforts.
Le NORAD est le plus important partenariat garantissant notre souveraineté dans l’Arctique et notre sécurité continentale. Non seulement je collaborerai avec les États-Unis afin de moderniser le NORAD, mais j’entamerai le dialogue sur la participation du Canada au programme nord-américain de défense antimissile balistique.
À la suite de la montée des tensions dans la mer de Chine méridionale, le détroit de Taïwan et la péninsule coréenne, le Canada doit adopter une nouvelle approche dans la région Indo-Pacifique. J’élargirai la coopération militaire et stratégique du Canada avec les États-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde en participant au dialogue quadrilatéral sur la sécurité (la Quadrilatérale) et en travaillant plus étroitement avec la Corée du Sud et Taïwan.
Le Canada étant membre de l’OTAN, ses frontières s’étendent du Pacifique à la frontière de l’Europe avec la Russie. En tant que premier ministre, je renouvellerai l’engagement du Canada envers l’OTAN :
- en élargissant la contribution du Canada à la mission de surveillance aérienne menée par l’OTAN dans les pays baltes et à la mission de présence avancée renforcée de l’OTAN en Lettonie, qui sont toutes deux d’une importance capitale pour le maintien de la paix dans la région de la Baltique et en Europe centrale et orientale;
- en continuant à soutenir et à développer l’opération UNIFIER, la mission canadienne d’instruction militaire et de renforcement des capacités en Ukraine, en fournissant aussi au pays des armes meurtrières et en rétablissant la fourniture d’images RADARSAT;
- en assurant la participation active et le leadership du Canada dans les missions de formation de l’OTAN et les centres d’excellence de l’OTAN dans les domaines de la cybersécurité, de la sécurité sanitaire, des communications stratégiques et de la sécurité énergétique;
Les organismes de renseignement du Canada – le SCRS, le CSTC, le COMRENSFC et la GRC – doivent être totalement interopérables avec nos partenaires du Groupe des cinq. Sous ma direction, le gouvernement conservateur prendra les mesures suivantes :
- Resserrer la collaboration avec nos partenaires afin de coordonner les efforts visant à surveiller, à repérer et à exposer les attaques de désinformation étrangères et à influencer les opérations;
- Interdire à Huawei de participer au développement de nos réseaux 5G et de nos futurs réseaux essentiels, ainsi que d’y accéder;
- Mettre pleinement en œuvre le projet de loi C-59 afin de donner aux organismes de sécurité canadiens, comme le CSTC et le SCRS, les moyens de se défendre activement contre les interférences numériques en ayant la capacité de riposter contre les assaillants.