Protéger notre environnement et notre économie

Protéger notre environnement et notre économie

Mon plan en matière d’environnement permettra de réduire les émissions nocives au Canada et dans le reste du monde. Comment atteindrons-nous cet objectif?

  1. En substituant le gaz naturel canadien au charbon comme source d’énergie dans les centrales de chez nous et d’ailleurs;
  2. En investissant dans le piégeage du CO2;
  3. En réalisant des progrès technologiques;
  4. En continuant sur notre lancée pour ce qui est de la conservation de nos forêts et de nos terres agricoles;
  5. En nous engageant à des consultations et à une coopération sérieuses avec les peuples autochtones, les industries et les gouvernements provinciaux et territoriaux.

Non seulement mon plan de gérance de l’environnement permettra-t-il de réduire les émissions nocives, mais il créera aussi des emplois au Canada.

Justin Trudeau met à genoux l’économie canadienne et en fait très peu pour l’environnement. On ne réglera pas le problème en infligeant des règlements asphyxiants au secteur des ressources naturelles, en imposant des coûts supplémentaires aux employeurs et en augmentant les impôts. Ce n’est pas non plus en levant une taxe sur le carbone qui punit les industries, les agriculteurs et les familles qui se rendent à l’entraînement de hockey ou de soccer des enfants qu’on luttera efficacement contre les changements climatiques mondiaux.

Le Canada doit s’associer aux provinces, aux territoires et au secteur privé pour réduire l’empreinte des plus grands émetteurs de CO2. Justin Trudeau voudrait qu’on ferme ces industries essentielles, qu’on les étouffe en leur refusant les autorisations nécessaires ou qu’on les force à disparaître à coups de règlements. Nous avons plutôt besoin d’installations améliorées, de nouvelles technologies et de stratégies de conversion d’énergie afin de réduire les émissions tout en faisant grimper la productivité.

Il n’existe sans doute aucune initiative plus importante, parmi celles que pourrait prendre le Canada pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, que celle d’exporter notre gaz naturel liquéfié à d’autres pays comme source d’énergie de remplacement pour les quelque 2 500 centrales au charbon qui produisent des quantités énormes de dioxyde de carbone autour de la planète. Voilà pourquoi je ne tournerai pas le dos aux projets de ressources naturelles qui créent des emplois. Je leur tendrai plutôt la main.

Le Canada et le reste du monde ont besoin de plus de gaz naturel provenant de l’Alberta, de la Saskatchewan, de la Colombie-Britannique et de Terre-Neuve-et-Labrador… pas moins! Il s’agit d’une énergie de source éthique, produite par des sociétés de classe mondiale à l’aide de technologies de pointe canadiennes.

Justin Trudeau n’a pas su aider le pays à introduire des ressources naturelles de production responsable sur les marchés internationaux, où elles peuvent contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Il n’a pas non plus réussi à se démarquer dans les négociations sur le climat en ce qui a trait à nos projets actifs de piégeage du CO2, ni à la grande ampleur de piégeage du CO2 attribuable à notre utilisation responsable des terres agricoles et des forêts.

 

Justin Trudeau na pas de plan pour le climat : il a un plan fiscal. Il s’agit d’un plan injuste pour un grand nombre de Canadiennes et de Canadiens qui fracture la fédération. Il faut surtout savoir que dans un pays comme le nôtre, vaste et froid, ce plan ne fonctionnera pas. Je compte donc supprimer cette taxe sur le carbone qui punit les gens, surtout ceux qui vivent en milieu rural.

Je ne me livrerai pas à des séances de photos lors de conférences internationales sur le climat avec des personnes qui s’opposent au développement de l’énergie canadienne. Et contrairement à Justin Trudeau, je n’imposerai pas de contrôles arbitraires et idéologiques à nos plus grandes entreprises, qui ont grand besoin d’une aide financière immédiate pour se remettre de la pandémie de COVID-19.

Concrètement, Justin Trudeau n’a aucun plan pour atteindre les cibles de réduction de GES de l’Accord de Paris. Les personnes qui prétendent que le Canada atteindra un bilan d’émission de CO2 net zéro dans les décennies à venir sont prêtes à vous faire des promesses illusoires et vides de sens. Je serai franc avec les Canadiennes et les Canadiens. Ces objectifs représentent un idéal. En tant que premier ministre, je m’assurerai que le Canada fournit plus que sa part d’efforts pour régler ce problème mondial, et ce, grâce à un plan concret qui crée des emplois au sein du pays.

 

Les conservateurs obtiennent des résultats

Contrairement aux libéraux, les précédents gouvernements conservateurs ont fait adopter les mesures les plus importantes du Canada en matière d’environnement, notamment la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, le Plan national de conservation et l’Accord Canada–États-Unis sur la qualité de l’air. Les conservateurs ont toujours trouvé un moyen de protéger à la fois l’économie et l’environnement. Les libéraux, eux, minent l’économie et en font très peu pour l’environnement.

L’approche du gouvernement conservateur en matière de pluies acides, à la fin des années 1980, illustre bien comment le Canada a su traiter un problème nord-américain grâce à la recherche, à l’ingéniosité et à la négociation d’ententes avec toutes les provinces. Les pluies acides posaient en effet un important problème : près de 15 000 lacs morts, 150 000 lacs dégradés et quelque 150 000 lacs menacés; des rivières à saumon néo-écossaises devenues inhabitables pour l’espèce ainsi que des terres agricoles de premier rang et des forêts rendues vulnérables. La fonderie Inco, à Sudbury, était alors le principal émetteur de SO2 au Canada. Grâce au soutien du gouvernement du Canada et à l’innovation du secteur privé, la fonderie a atteint ses objectifs, et les bénéfices ont grimpé. Le Canada a fait état de ses réussites en matière de pluie acide à ses voisins du sud, qui nous ont emboîté le pas.

 

Moderniser les évaluations environnementales

Sous ma gouverne de premier de ministre, l’exploitation responsable des ressources redeviendra claire et juste puisque je ferai remplacer le projet de loi C-69 (modernisation de l’Office national de l’énergie et de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale) par un processus simplifié et efficace qui encourage la création d’emplois tout en protégeant la biodiversité canadienne. Les consultations sérieuses avec les peuples autochtones y seront consacrées, ainsi que des évaluations environnementales rigoureuses, mais les processus seront assortis de délais stricts et de critères bien définis.

 

Soutenir la biodiversité

La protection de la biodiversité du Canada profite à tout le monde. Voilà pourquoi, en tant que premier ministre, je soutiendrai le travail des agriculteurs et des éleveurs qui investissent le temps, les efforts et les sommes nécessaires pour planter des arbres et préserver les écosystèmes fragiles.

Je travaillerai avec des organismes comme ALUS Canada (Alternative Land Use Services, ou services de diversification des modes d’occupation des sols) qui prennent l’initiative d’aider les agriculteurs et les éleveurs à restaurer les zones humides, à reboiser, à planter des brise-vent, à installer des tampons riverains, à gérer des systèmes de drainage durables, à créer des habitats pour les pollinisateurs et à mettre en place d’autres projets bénéfiques à l’écologie sur leurs propriétés.

En tant que premier ministre, je lancerai un programme canadien d’avantages aux mesures de boisement et de reforestation afin de soutenir les propriétaires qui font de la reforestation ou qui exploitent la forêt de façon durable sur leur terrain privé.

  

Piégeage du CO2

Le Canada fait déjà de grands progrès sur le plan du piégeage du CO2, les provinces de l’Alberta, de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique donnant l’exemple à suivre. La centrale Boundary Dam, près d’Estevan, en Saskatchewan, est devenue la première centrale électrique du monde à utiliser avec succès la technologie de captage et de stockage du CO2. Le projet de Fort Nelson, en Colombie-Britannique, a quant à lui permis de moderniser une usine de traitement de gaz où le CO2 est désormais stocké dans des aquifères.

Le projet Alberta Carbon Trunk Line, un important projet de captage du CO2, est devenu réalité grâce à l’appui du gouvernement de l’Alberta et du gouvernement canadien en partenariat avec le secteur privé. Il permettra de capter près de 70 % des émissions de CO2 d’une raffinerie afin de les stocker dans un réservoir.

Ce sont des projets comme ceux-ci qui permettent au Canada d’investir, d’être en pointe, de créer des emplois et de réduire les émissions de CO2. D’ailleurs, l’un des éléments clés de mon plan d’emploi est de faire du Canada la locomotive technologique du nord. Il ne s’agit pas uniquement de créer des emplois bien rémunérés dans le secteur du numérique, mais aussi d’être un chef de file de l’utilisation des technologies et de la recherche de pointe dans la gestion responsable de notre énergie et de l’environnement. Un gouvernement conservateur sous ma direction stimulera les investissements du privé dans les projets de piégeage du CO2 en autorisant des taux d’amortissement fiscal élevés pour les nouveaux actifs.

 

Recherche et innovation

Je compte promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat canadiens dans les sciences et les technologies axées sur l’amélioration de l’efficacité énergétique, le piégeage du CO2, la conversion des moteurs diesel, les modes et les matériaux de construction, la mise au point de sources d’énergie de rechange et la réduction de la pollution.

En tant que premier ministre, j’appuierai les solutions canadiennes au changement climatique en abaissant le niveau de maturité technologique nécessaire pour une demande de financement de technologies propres et vertes dans le cadre du Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI) du Conseil national de recherches, qui permet de financer en partie la recherche et le développement prometteurs d’entreprises avant qu’elles n’aient de capitaux de démarrage, et dans le cadre du Programme de la recherche scientifique et du développement expérimental (RS&DE), qui propose des crédits d’impôt pour les recherches sur les technologies propres et vertes qui permettent de faire croître ce secteur au Canada. Nous aurons ainsi plus de facilité à réduire les émissions nocives et à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat au Canada.

 

Consultations inclusives

L’environnement est un enjeu national, et il est important pour moi d’adopter une démarche consultative de grande envergure dans la protection de la biodiversité de notre pays. Selon Justin Trudeau, une consultation inclusive ne comprend que des intéressés libéraux attachés aux mêmes principes, des parties intéressées de l’étranger et les voix les plus fortes. J’estime pour ma part que les consultations devraient se faire avec tous les ordres du gouvernement ainsi qu’une brochette diversifiée de responsables de la réglementation et d’acteurs de l’industrie, de groupes d’utilisateurs, de scientifiques et d’Autochtones, surtout si nous souhaitons réellement réduire notre pollution atmosphérique, améliorer le traitement des eaux usées et l’utilisation de l’eau, et préserver et restaurer les terres agricoles et industrielles.

J’ouvrirai les perspectives canadiennes vers l’étranger en trouvant des partenariats internationaux avec des pays démocratiques attachés aux mêmes idéaux afin de créer des groupes de travail interentreprises pour favoriser la prolifération des technologies propres et vertes et ainsi réduire l’empreinte carbone mondiale.

 

Soutenir le leadership canadien en matière d’environnement

Le gouvernement ne devrait pas demander aux propriétaires fonciers de porter tout le fardeau lorsque ceux-ci se voient refuser l’utilisation de leur propriété pour motif de protection d’une espèce en voie de disparition.

Lorsqu’un propriétaire foncier investit du temps, des efforts et de l’argent pour planter des arbres qui piégeront le CO2 et formeront un habitat pour les espèces en voie de disparition, tout le monde en profite. En tant que premier ministre, je reconnaîtrai le fardeau économique qu’imposent la protection de l’environnement et la création d’habitats pour les espèces en voie de disparition aux propriétaires fonciers, aux agriculteurs et aux éleveurs. J’y remédierai avec un ensemble d’initiatives stratégiques de soutien.

 

Nouveaux investissements

Les politiques environnementales myopes du gouvernement libéral sont fondées sur une croyance selon laquelle on protège l’environnement en multipliant les réglementations, en modifiant les règles à mi-parcours, en ralentissant l’exploitation des ressources et en chassant les investissements hors du Canada.

Certaines provinces ont déjà connu des hausses importantes de tarifs d’électricité après la mise en œuvre de nouveaux programmes « verts » coûteux qui ont été durement ressentis, particulièrement dans le secteur manufacturier. De nombreux emplois ont été perdus au profit de régions où les tarifs sont plus bas.

Si les processus de développement économique et de protection de l’environnement sont transparents et clairs pour toutes les parties intéressées, nous serons en mesure d’être de bons défenseurs de l’environnement et de prospérer en exploitant nos ressources de façon responsable.

Pour améliorer la transparence et la clarté sur le plan du développement économique, il faut supprimer les processus d’évaluation qui se chevauchent et encourager les gouvernements provinciaux et territoriaux à prendre les commandes lorsqu’ils sont les mieux placés pour le faire. L’objectif : réduire le chevauchement des réglementations afin que notre économie prospère tout en entretenant de solides protections en matière d’environnement. Il s’agit notamment de mettre en place des réglementations exécutoires pour réduire les polluants et d’exiger de l’industrie qu’elle mette en œuvre des pratiques exemplaires en matière de technologie dans les cinq ans suivant l’approbation du Parlement.

 

Politique en matière d’environnement « faite au Canada »

Depuis trop longtemps, nous laissons des acteurs de l’étranger prendre des décisions en ce qui concerne les politiques économiques et environnementales du Canada. Sous mon gouvernement conservateur, ce seront des Canadiennes et des Canadiens qui prendront des décisions au mieux des intérêts du Canada. Ensemble, nous pouvons protéger la souveraineté et le développement économique du pays et veiller à faire durer les réserves d’eau et l’approvisionnement alimentaire et à protéger la santé des Canadiennes et des Canadiens ainsi que les écosystèmes naturels.

Le Canada a l’un des meilleurs bilans environnementaux du monde, et nos ressources naturelles sont abondantes. Pourtant, nous importons du pétrole de régimes despotiques où les droits de la personne sont atrocement bafoués et où les programmes de protection de l’environnement sont inférieurs aux normes. Par ailleurs, le Canada ne devrait plus accepter de suivre les consignes d’agitateurs écologistes bien financés de l’étranger.

En tant que premier ministre, je compte mettre un terme à l’importation de pétrole et vendre nos ressources naturelles propres et nos produits de pointe pour aider avec fierté à réduire les émissions mondiales de CO2.

Le Canada fournira plus que sa part d’efforts, mais nous pouvons tout de même nous viser une Amérique du Nord autosuffisante sur le plan énergétique et travailler de concert avec les États-Unis et le Mexique pour réduire les émissions dans tout le continent.

 

Eau propre

Le Canada est un des pays les plus riches en réserves d’eau douce, et on y trouve le plus long littoral du monde. Je veillerai à protéger nos systèmes hydrographiques naturels contre les déversements d’eaux usées non traitées et je m’assurerai que toutes les Canadiennes et tous les Canadiens sont approvisionnés en eau potable. L’eau propre permet aussi de veiller à la santé des populations de poissons et d’espèces sauvages.

Traditionnellement, le développement socioéconomique du Canada est associé aux océans, aux lacs et aux rivières, qui nous donnent des sources d’énergie, des couloirs de transport et de la nourriture. Pourtant, aucune loi du Parlement ne vise précisément à préserver la propreté de nos réserves d’eau. En 2017, 84 millions de mètres cubes d’eaux usées non traitées ont été déversés dans nos cours d’eau depuis des points de rejet final. Il faut mettre un terme à ces pratiques.

Autre point inexcusable : les 50 à 100 avis d’ébullition à long terme qui perdurent dans des communautés autochtones depuis un certain nombre d’années (c’est le nom qu’on donne aux avis qui sont maintenus depuis plus d’un an). En tant que premier ministre, je traiterai ce problème en priorité.

En collaboration avec les parties prenantes autochtones et non autochtones, les groupes d’utilisateurs et les gouvernements, mon gouvernement conservateur consacrera la protection des systèmes hydrographiques naturels du Canada en adoptant une loi sur l’eau propre.