Politique agricole

Politique agricole

Si vous avez mangé aujourd'hui, remerciez un fermier. Ou, comme nous disons en Nouvelle-Écosse, remerciez ceux qui mettent des fruits de mer sur votre table.

Au cours de la majeure partie de notre histoire, le Canada a été un chef de file mondial dans le secteur agricole de la même manière que nous avons dominé les secteurs forestier, minier et énergétique.

Mais au cours des cinq dernières années, l'industrie agricole canadienne a stagné. Le gouvernement de Justin Trudeau n’a pas soutenu ce secteur en négligeant les débouchés commerciaux, en n’agissant pas lorsque les infrastructures de transport ont été fermées et en laissant en place des obstacles à la croissance.

Je veux me faire l’ambassadeur des produits agricoles canadiens, tant au pays que partout dans le monde. Je défendrai nos produits de grande qualité et qui contribue à procurer du travail à plus de 300 000 travailleurs à travers le pays.

Pour commencer, il faut éliminer les obstacles qui ont entravé l'industrie agroalimentaire, tels que les retards de production de céréales, les grèves ferroviaires, les blocus illégaux, les politiques fiscales punitives, les restrictions à l'exportation et les réglementations fondées sur la politique plutôt que sur la science.

Nos agriculteurs et nos éleveurs sont des défenseurs de l’environnement. Ils ne devraient pas être punis par une taxe sur le carbone. En effet, les agriculteurs méritent amplement de crédit pour la façon dont ils ont réduit leurs émissions de carbone et leur consommation de carburant grâce à des pratiques modernes. L'industrie n'est pas seulement carboneutre, mais elle représente un net moins 30 millions de tonnes par an en raison des effets du piégeage du carbone. Mais nous pouvons aller plus loin. C'est pourquoi je propose de nouveaux investissements technologiques pour aider les entreprises agricoles à maximiser le potentiel des terres agricoles pour piéger le carbone. Je reconnais également la nécessité de moderniser notre stratégie sur les espèces envahissantes afin de protéger les terres agricoles et la santé aquatique.

Au cours des cinq dernières années, la croissance des produits agricoles de classe mondiale du Canada sur les marchés d'exportation a stagné. Selon Statistique Canada, le revenu agricole net a chuté de 45 % en 2018, la plus forte réduction en 12 ans. Les grèves ferroviaires, les blocus illégaux et l'inaction sur les infrastructures essentielles ont érodé la confiance des partenaires commerciaux qui ne voient plus le Canada comme un fournisseur fiable. Je mettrai fin aux blocus et dirigerai les missions commerciales d'Équipe Canada pour regagner les marchés d'exportation perdus. Je m'emploierai également à faire en sorte que l’ACEUM n'interdise pas la croissance du commerce des produits laitiers canadiens.

Pour protéger notre chaîne d'approvisionnement, nous devons réduire la réglementation et mettre en place une infrastructure de transport efficace et fiable. Assurer un approvisionnement alimentaire sûr signifie également protéger le système de gestion de l’offre du Canada, y compris les produits laitiers, les œufs, le poulet et la dinde. J'appuierai également une croissance de la capacité de transformation à valeur ajoutée au Canada.

Venant d'une communauté rurale, je sais que la ferme familiale fait partie intégrante de la vie communautaire et de la prospérité locale. Pour soutenir la prochaine génération d'agriculteurs, un gouvernement conservateur que je dirigerais réduira le fardeau fiscal et fournira des soutiens pour contribuer au coût élevé de l'entrée dans l'agriculture. Cela comprend l'augmentation de l'exonération des gains en capital lors du transfert des exploitations agricoles entre les générations et l'augmentation des seuils de capital aux agriculteurs pour donner un meilleur accès à la déduction accordée aux petites entreprises. J'améliorerai également le programme pour les jeunes agriculteurs offert par le programme Financement agricole Canada avec plus de prêts à faible taux d'intérêt pour encourager les transferts intergénérationnels des fermes familiales ainsi que pour aider la relève agricole.

Nos agriculteurs nourrissent le monde. Et les Canadiens veulent acheter localement. La seule chose que nous avons constatée pendant la crise de la COVID est l'importance de la sécurité alimentaire et elle ne doit jamais être considérée comme acquise.

Je serai toujours aux cotés de nos familles d'agriculteurs. Parce que lorsqu'ils réussissent, le Canada réussit.