De sérieuses questions se posent quant à la conduite de la Chine et aux origines et aux actions qui ont conduit à cette pandémie mondiale. Pourtant, le Canada reste silencieux.

Les États-Unis, l'Australie, l'Union européenne et le Royaume-Uni se sont tous exprimés. Alors pourquoi Justin Trudeau n’a-t-il pas rejoint nos alliés naturels pour demander une enquête internationale sur la conduite du régime communiste chinois ?

Les Canadiens qui ont souffert et succombé à ce terrible virus ne méritent-ils pas des réponses ? Justin Trudeau devrait exiger que la Chine réponde et soit responsable.

Mon objectif a été de fournir des solutions constructives pour nous aider à surmonter cette pandémie ensemble. J'ai proposé des allégements fiscaux urgents donnant aux retraités plus de contrôle sur leurs économies et en incitant nos travailleurs à protéger nos approvisionnements alimentaires essentiels. Mais je veux aussi m'assurer que ce type de crise n'arrive plus jamais au Canada et ailleurs dans le monde. Nous avons parfaitement le droit d'exiger des comptes de la Chine, tout comme nous l'avons fait envers le régime iranien condamné pour avoir tué des citoyens canadiens à bord du vol 752 en route vers l'Ukraine.

Justin Trudeau a toujours été faible en ce qui concerne la Chine. Il n'en a pas assez fait pour ramener Michael Kovrig et Michael Spavor, deux Canadiens retenus en otage en Chine. Il n'a pas défendu nos producteurs agricoles qui se font attaquer dans une guerre commerciale avec eux. Il semble incapable de prendre la décision de refuser à Huawei le contrat de construction de notre réseau 5G.

Pourquoi Justin Trudeau ne rejoint-il pas nos alliés les plus proches pour tenir tête au régime chinois quant à leur rôle dans la propagation de la COVID-19? Il admire peut-être la « dictature de base » de la Chine, mais moi, non.

Le monde a besoin de savoir ce qui s'est passé et le Canada doit ajouter sa voix à la communauté mondiale pour demander un examen et une enquête complets.

Justin Trudeau a échoué sur la scène mondiale. Je défendrai toujours nos intérêts, au pays et à l'étranger. C'est ce que j'ai fait en tant que ministre des Affaires étrangères et pendant presque 10 ans au gouvernement. Et c'est ce que je ferai en tant que prochain premier ministre.